









La sève du bouleau est extraite de l’arbre – le bouleau – à une période bien particulière. En effet, la période est assez courte pour obtenir une bonne récolte : elle doit se faire exactement aux premiers jours du printemps, quand les bourgeons font leur apparition. Ce cadeau de la nature est donc à la fois rare et précieux. Par ses vertus drainantes et détoxifiantes, cette eau limpide et peu sucrée permettrait au corps d’opérer le changement de saison, de sortir de l’hiver pour accueillir le printemps. La sève de bouleau permettrait à l’organisme de prendre des forces pour commencer un nouveau cycle.
Elle est consommée dans un but médicinal depuis des siècles, en Russie notamment, mais aussi dans les pays nordiques. Elle est réputée lutter contre les maladies pulmonaires, les maux d’estomac, la goutte et les calculs rénaux, mais aussi soigner les plaies en usage externe.
C’est cependant pour ses qualités diurétiques qu’elle est le plus couramment utilisée. D'ailleurs dès le XIIème siècle, l’abbesse Hildegarde de Bingen soulignait déjà ses effets bienfaiteurs : "… Les maladies de la peau, boutons, dartres, couperose, etc. lui résistent rarement. C’est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques."
Que dit alors la science à ce sujet ? Que contient cette sève (presque) magique qui expliquerait son efficacité légendaire et son utilisation séculaire ? Lorsqu’on regarde la composition de l’eau de bouleau, nous trouvons : des acides aminés (protéines) en petites quantités et des minéraux (calcium, potassium, magnésium, phosphore, zinc, manganèse, fer, chrome, sélénium, cobalt, silicium, cuivre et même lithium), mais la concentration de ces derniers dans la sève est trop faible pour avoir un effet remarquable. Ce sont plutôt des molécules atypiques qui attirent l’attention : la sève contient deux hétérosides, le bétuloside et le monotropitoside, ainsi que des acides de fruits. Ces derniers ont la faculté bien connue de modifier le pH urinaire, ce qui permet effectivement de dissoudre les calculs rénaux. De plus, la bétuloside possède de remarquables propriétés diurétiques. Ainsi, la diurèse (production d’urine) est stimulée en douceur, permettant le traitement de la goutte, des cystites chroniques, de certains œdèmes et aidant à faire baisser la pression sanguine en cas d’hypertension artérielle.
L’autre secret de la sève de bouleau vient du métabolisme de ces deux hétérosides : lorsqu’ils passent dans le sang, ils se transforment en acide salicylique, le nom de la molécule active de l’aspirine ! Cette dernière propriété explique donc son réel effet antidouleur qui donne, en association à l’effet diurétique, d’excellents résultats sur les douleurs de toutes sortes.
La sève de bouleau fraîche se conserve une petite semaine au réfrigérateur. Notez que passé trois jours, la sève fermente légèrement et devient un peu acide, mais tout à fait consommable.
Traditionnellement, la cure dure un mois à raison d’un verre pris à jeun tous les matins. Vous pouvez d'ores et déjà anticiper votre cure de printemps, les tarifs sont bien plus intéressants si vous précommandez et réservez votre sève à l'avance.
Si vous ne savez pas encore où trouver une sève de bouleau de qualité, vous pouvez vous rendre sur le site www.seve2bouleau.com
Vous y trouverez une sève fraîche certifiée "agriculture biologique", récoltée en France avec un souci de pureté et de qualité.
A votre santé !